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121 Le Passage
Nue contre moi, à l'aise,
Tu gémis dans la braise.
Sous les mains qui caressent
La pudeur poétesse
Exige la noblesse,
Des pensées qui naissent.
Tu t'appliques avec ferveur
Sur mon corps Gladiateur
Tes baisers de douceur
Aiguisent mes ardeurs.
Sous la mélodie du Chorus
Et le glas de l'Angélus,
J'abreuve l'ivresse
De ton corps en fournaise.
Délicate sensation
D'une l'irrésistible passion.
Les entrailles compulsent
Les yeux révulsent.
Dans les braises de l'action
Tu perds la raison.
Tes murmures renégats
Ne rougissent pas,
Ils agitent les ébats
Du haut jusqu'en bas.
Dans le feu des étoiles
L'audace lève le voile
L'exaltation en furie
Donne du plaisir aux esprits.
Dans l'illumination adulaire
Les tumultes s'accélèrent.
Tu ne refuses rien
Des multiples coups de reins.
Le corps se soulève
Et se cabre sans trêve.
Dans la pièce assombrie
Sur les murs défraîchis,
Les ombres s'embellissent,
S'entremêlent et jouissent.
La chair en fusion
N'a qu'une seule obsession.
Les milliers de spasmes
Aboutissent à l'orgasme.
La jouissance raisonne
De l'amour qui fusionne.
Dans les draps transpirants
Tu cahotes discrètement.
Tu étales ton corps
Qui se mêle au décor.
Épanouie et satisfaite,
Attendrie et parfaite,
Enfin, tu te poses,
Tu as dépassé l'osmose...
Dan
Texte écrit et déposé par © Daniel Caterina TDR
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