-
117 Le fauteuil à bascule
Prélassé au soleil
Sur un coin de rotin,
Une douce brise balaye
Ce corps de satin.
Sous le chapeau de paille
Le regard bleu d'azur
Me fixe et me canaille
De son ample envergure.
Un océan de bonheur
Tout à coup m'envahit,
Secouant mes ardeurs
D'une douce frénésie.
Il donne à la Femme
Qui circule dans mes rêves,
La pureté de la flamme
Animée dans ses braises.
Un cœur de tendresse
Dans cette chair frivole,
Pourrait-il dans la liesse
Sacrifier l'auréole ?
Un baiser de douceur confise
Envahit mon être fiévreux,
Je pourrais en faire des bêtises
Tant il est savoureux…
Au paroxysme de l'ivresse
Les caprices des Cieux,
Sublime ma fougue Poétesse
Du délire des Dieux.
Dan
Le 14 janvier 2020
Texte écrit et déposé par Daniel Caterina – © Tous droits réservé
-
Commentaires